Jean Claude VERPILLEUX

2 mai 1798/ 13 Floréal an VIII (Rive-de-Gier) – 13 octobre 1875 (Saint-Martin-la-Plaine)

Ville: Rive-de-Gier/Saint-Martin-la-Plaine

Travaillant dans la mine, Jean-Claude Verpilleux fut parfois chargé d’entrer dans les galeries avant les mineurs pour détecter la présence de grisou (gaz invisible et inodore dans les mines profondes).

Assez rapidement, il s’est illustré dans le montage des machines à vapeur utilisées dans l’assèchement des galeries. A ses 16 ans il est promu mécanicien chef, ce qui lui permet d’assister des ingénieurs anglais venus pour installer de nouvelles machines.

Accompagné de son épouse, Louise Delay, veuve d’un fabricant d’enclumes et outillages, il achète un terrain afin d’y mettre des ateliers. Ces derniers ont abrité les premières locomotives pour la voie ferrée toute proche que nous avons précédemment évoquée. Le concepteur, Marc Seguin a dû faire face à un problème : il fallait utiliser des chevaux sur une portion de la ligne de chemin de fer pour tracter mes locomotives, trop faibles.

Face à ce problème, Jean-Claude Verpilleux a une idée : construire une locomotive spéciale dont le wagon servant à approvisionner l’eau et le combustible de la locomotive (le tender) était aussi propulsé par la vapeur. En conséquence, le wagon tender devenait une seconde machine de propulsion ce qui facilitait le travail de la locomotive.

Un homme aux multiples engagements :

• Administrateur de la Société des Houillères de Saint-Etienne.
• Député à l’Assemblée constituante 1848
• Maire de Rive-de-Gier pendant 5 ans