Charles Joseph Beauverie

17 Septembre 18395 Mars 1923

Ville : Poncins

Charles Joseph Beauverie dit Charles Beauverie était un peintre, graveur (eau-forte), dessinateur, illustrateur. Il a notamment réalisé des figures, des portraits, des scènes de genre, des paysages et des Frontispices. Charles Joseph Beauverie étudie la gravure avec Louis Guy, puis devient l’élève de Vibert et Danguin à l’académie des beaux-arts entre 1859 et 1861.

Dès 1885, Charles Beauverie rencontre des jours sombres. Son père Antoine, décède en juin et le jour de l’enterrement, la femme de Charles est subitement atteinte de paralysie. Pour qu’elle puisse se reposer, les médecins lui préconisent un séjour à la campagne et le couple est accueilli chez des amis, Les Wolf à la Bréassière (La Fouillouse– Loire). Un an plus tard, sa santé ne s’améliorant pas, ils s’installent à Précivet (Poncins – Loire) chez Félix Thiollier. En 1888, ils achètent une maison à Poncins qu’ils surnomment la « Poncinette ». Il commence à peindre énormément de paysages du Forez. Peintre paysagiste, il peint de nombreux tableaux, qui représente principalement des scènes de la vie courante, se déroulant dans le Forez.

Ainsi, grâce à ses qualités de lettré, il est admis au petit groupe stéphanois et forézien très fermé du « cénacle des Pingouins » dont fait partie son ami Félix Thiollier. Ces érudits se réunissent régulièrement pour discuter de l’actualité artistique et littéraire, mais aussi pour s’amuser. En mai 1895, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur.

Passionné par l’archéologie et s’intéressant aux fouilles, notamment dans la région et autour de Feurs, Charles Beauverie adhère également à la Diana : la Société historique et archéologique de Montbrison en 1897. Il décède le 5 mars 1923 et est enterre au cimetière de la commune de Poncins.

Des tableaux à retrouver au musée de Feurs :

Les murailles de Crémieu, 1859, dessin

Escalier du château Laroche-Lambert, 1868, eau-forte

Escaliers des appartements du Préfet à l’Hôtel de Ville de Paris, après l’incendie, 1874, eau-forte

L’Oise à Auvers-sur-Oise, 1874-1880, huile sur toile

La Loire à St Just ou La Pira Benaetz (La Pierre Bénie), 1879, eau-forte

Chaumière à Valhermey, 1879, eau-forte

Ravin de la Bréassière, 1885, huile sur toile

Coin de foire à Poncins, 1885, huile sur toile

La « Moula de le Pouma » (écrase-pommes), 1886, huile sur toile

Ferme dans les Hautes Chaumes (ou Vue sur les Monts du Forez), 1888-1920, huile sur panneau

La Charrette de foin, 1888-1923, huile sur toile

Portrait de Jean-Étienne Beauverie, 1889, eau-forte

Les Bords du Lignon, 1889, huile sur toile

Sa Terre ! , 1890, eau-forte

Saltimbanques à la foire de la Boutheresse, 1893, huile sur toile

Voile à bâbord, 1900-1910, huile sur bois

Voile à tribord, 1900-1910, huile sur bois

Voiles au loin, 1900-1910, huile sur bois

Temps gris, 1900-1910, huile sur bois

Un canal aux Martigues, 1902, aquarelle

Ferme de La Ciotat, 1904, huile sur toile

Le Planteur de pommes de terre, 1906, eau-forte

Assiette de fraises, 1914-1920, huile sur bois

Pommes et poires, 1914-1920, huile sur toile

Branche de cerises, 1914-1920, huile sur bois

Autoportrait au feutre noir, vers 1920, huile sur toile collée sur carton

Tableau Saltimbanques à la foire de la Boutheresse (1893) :  Ce tableau représente une scène de la vie courante, dans la commune de Sainte-Agathe-la-Bouteresse. Celle-ci représente un marché, qui se tient toujours dans la commune, deux fois par an. On peut donc y voir une représentation du marché, avec des personnes qui échangent, ainsi que des Saltimbanques (que l’on peut voir sur la droite de l’image) qui correspondent à des artistes de rue, se produisant en public et qui peuvent faire divers tours d’adresse, ici, on peut croire identifier une femme en train de danser sur une chanson inconnue.