Alexandre Drevet

30 avril 1920 (La Ricamarie)-31 juillet 1991 (Romans-sur-Isère)

Ville: La Ricamarie

Né d’un père membre du Parti Communiste Français, il passe son certificat d’étude en 1934. Il intègre ensuite une école professionnelle pour apprendre la mécanique.

Dès son adolescence, descendant d’un père membre du Parti Communiste Français, il suit l’évolution dans les partis de gauche contre le danger fasciste, qui aboutit à la mise en place du front populaire en 1936. Il rejoint pendant cette période les jeunesses communistes.

Après le début de la guerre, le Parti Communiste Français est interdit, puis vient le régime de Vichy. Son père est interné en tant que membre de ce Parti Communiste clandestin. Lui, continue de militer, puisqu’il participe à la rédaction et au collage d’affiche. Arrêté puis condamné à 1 an de prison et 10 ans de privation de droits civique en juin 1941, il se fait oublier un temps à sa libération de prison.

A partir de mars 1943, il s’installe avec plusieurs camarades dans les Georges de l’Ailier, et, après avoir pris comme nom de code Alex, fondent le camp Woodli, et aident 26 détenus à s’évader de prison, ce qui entraîne leur repérage et une chasse à l’homme contre eux, entraînant leur incarcération à la prison du puy en Velay. Il s’échappe avec d’autres le 2 octobre 1943 et reprend la lutte. Il est arrêté une troisième fois le premier mai 1944 par la gestapo.

Il est d’abord enfermé à la prison Saint-Paul à Lyon, puis est livré par le régime de Vichy aux allemands. Il est ensuite déporté dans le camp de concentration de Dachau, ou son nom est remplacé par le matricule 76 126. Placé en quarantaine de vigueur, il est ensuite intégré au kommando Kempten, ou il reste quasiment jusqu’à la fin de la guerre. Il parvient à s’échapper avec un groupe de déporté au mois d’avril 1945. Il est rapatrié à Saint-Etienne, après avoir été libéré, le 8 mai 1945, puis part en convalescence à Saint-Alban-les-Eaux, à l’Hôtel des Princes, ou il séjourne un certains temps.

Il passe ensuite le reste de sa vie à Romans-sur-Isère, et œuvre tout le reste de sa vie à transmettre son témoignage de la guerre et de la déportation. Il est aussi l’un des membres fondateurs du musée de la Résistance et de la Déportation de Romans-sur-Isère.

Dates clés

30 avril 1920 : Naissance

1934 : Adhésion aux jeunesse communiste

12 décembre 1940 : Première arrestation

décembre 1941-décembre 1942 : Passage en prison

juillet 1942 : Activités de résistant avec les Francs-tireurs et Partisans Français

mai 1943 : Deuxième arrestation

2 octobre 1943 : Libération de la prison par les maquisards

premier mai 1944 : Troisième arrestation

2 juillet 1944 : Déportation au camp de Dachau

avril 1945 : Evasion du camp de Dachau

mai 1945 : convalescence à Saint-Alban-les-Eaux

31 juillet 1991 : Mort