Blason

D’or au pot à feu de sable vomissant des flammes de gueules.

Premières Attestations

En 52 avant Jésus-Christ, après la défaite de Vercingétorix à Alésia, la bourgade est devenue le Forum Ségusiavorum, une capitale romaine de la cité des Ségusiaves. Les fouilles effectuées à diverses époques montrent que, sous les empereurs Auguste et Claude, la ville grandit et s’enrichit de tous les édifices habituels d’une ville romaine: forum, temple, basilique, théâtre, thermes…

La ville de Feurs tombe en désuétude et le comté du Forez, dont elle fait partie, est rattaché à Lyon, au milieu du IIIe siècle.

Au Xe siècle, elle entre dans l’orbite du prieuré de Randans (prieuré forézien dépendant de l’Abbaye Lyonnaise de Savigny).

Au XIIIe siècle, la commune connut un essor important, dû principalement à ses marchés qui, avant 1302, furent complétés par des foires au bétail et aux chevaux.

Le XVe siècle fut une époque de développement. Le trafic routier augmenta et le produit du péage fut multiplié par cinq au cours de ce siècle. La ville vu aussi se développer le tissage et la draperie.

En 1534, Feurs fut rattaché au Royaume de France avec le Forez.

La Révolution fut très active et les horreurs de la guillotine marquèrent ses habitants. Les 80 victimes du Tribunal révolutionnaire, dirigé par Claude Javogues, furent presque toutes exécutées à l’emplacement de la chapelle des Martyrs.

En 1790, il fut décidé d’inclure dans un même département le Forez, le Lyonnais et le Beaujolais, sous le nom de Rhône et Loire. Avec la séparation et la création du département de la Loire le 19 novembre 1793, Feurs fut nommé chef-lieu du département jusqu’en 1795.

Le XIXe siècle marqua la ville par les grandes orientations agricoles et industrielles.
La prospérité agricole se confirma par la construction du premier pont sur la Loire en 1833 (Pont métallique suspendu) par les architectes Marc Seguin et frères, et la compagnie de construction Cie Jules Seguin. La 3e ligne de chemin de fer de France, Andrézieux – Roanne, ouvre sa 1ère section le 1er août 1832 entre Saint-Bonnet les Oules et Balbigny. Feurs se trouve sur celle-ci.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Foros segusiavon au IIe siècle, en grec, puis Foro segusiavorum au IVe siècle, en latin.

Basé sur le latin forum segusiavorum, cela signifie « marché, place, des Ségusiaves », peuple gaulois établi dans l’actuelle région du Forez.

Plus tard, le nom du peuple est tombé : Forum en 950, Fuer en 1227, aujourd’hui Feurs.

Le mot latin forum se retrouve également dans Forez (in agro Forensi) ; c’est la ville de Feurs qui a donné son nom au Forez.

Fiche signalétique

• Coordonnées 45° 44′ 30″ nord, 4° 13′ 36″ est
• Altitude 327 m Max. 366 m
• Superficie 24.39km²
• Gentilé Foréziens

Hydrographie

La ville est en rive droite (côté est) de la Loire, à la confluence de son affluent la Loise. La vallée de la Loire est à cet endroit parsemée de nombreux étangs, notamment au sud de la ville.

    Démographie

         1793 : 2600

         1846 : 2816

         1921 : 3956

         1946 : 5194

         1982 : 8012

           2017 : 8173

         2022 : 8370

A lire

• Feurs, La plaine du Forez, H Ramet; Geoffroy et Georges GUICHARD aux éditions CHEVALIER de Saint-Étienne.
• Feurs (Forum Segusiavorum), Robert Périchon, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, 1971, 46 p.