CHAZELLES-SUR-LYON

Région Auvergne-Rhône-Alpes – Département Loire – Arrondissement Montbrison- Canton Feurs – Intercommunalité Forez-Est
Mairie de Chazelles-sur-Lyon, 12, rue Armand Bazin – 42140 CHAZELLES-SUR-LYON
Téléphone: 04 77 54 20 20 Fax: 04 77 54 26 71
Site : http://www.chazelles-sur-lyon.fr/
Mail : mairie.chazelles@wanadoo.fr
La chapellerie de Chazelles-sur-Lyon
Blason
De gueules au lion couché d’or brochant sur une tour d’argent ajouré et maçonnée de sable.
Premières Attestations
Deux paroisses semblent avoir coexisté à l’origine : le village de Chazellis avec son église dédiée à Saint-Michel (citée en 969), et Saint-Romain-le-Vieux (mentionné en 1173, localisée au lieu-dit « La Tour), dépendant de l’Ile Barbe de Lyon et disparue au XIIIe siècle. Le site était un lieu stratégique dominant les vallées de l’Anzieux et de la Coise.
Guy II, comte du Forez, céda ses droits sur Chazelles en Forez, en 1148, aux Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ceux-ci donnèrent le nom de Chazelles-sur-Lyon à la commune, et apportèrent, d’après la légende, la technique du feutre (amalgame de poils liés par foulage).
Aux XVe siècle et XVIe siècle, l’artisanat local du chapeau se développe ; les négociants lyonnais sous-traitent la production des cloches de feutre (de poils de lapin et non plus de chameau) aux ateliers de Chazelles.
En 1793, la Commanderie a perdu de son pouvoir et s’effondre. Le dernier Prieur Commandeur, Gaspard de la Richardière de Besse est guillotiné. Au XIXe siècle, l’introduction de la machine à vapeur et de nouveaux procédés mécaniques et chimiques de foulage, permet le regroupement de plusieurs centaines d’artisans à domicile dans quelques fabriques industrielles.
Vers 1850, la fabrication complète du chapeau se généralise grâce à Clément Clavel et les fabricants prennent leur indépendance par rapport aux négociants
De 1801 à 1825, elle appartient au canton à son nom, puis jusqu’en 1925, celui de Saint-Galmier.
En 1889, le tramway circule pour la première fois entre les gares de Viricelles-Chazelles et de Saint-Symphorien-sur-Coise (séparées de 5 kilomètres).
En 1904, 2 200 ouvriers produisent 1 800 000 pièces par an exportées alors dans le monde entier. Les patrons font construire à cette époque leurs résidences bourgeoises.
En 1925, la commune revient dans un canton à son propre nom.
En 1943, les Allemands installèrent à quelques kilomètres du bourg l’une des plus importantes stations de radars du sud de la France (dénommée « Falter » et consistant en deux bases distinctes éloignées de deux kilomètres, l’une au hameau de La Mornandière et l’autre au lieu-dit La Quinardière). Des installations (deux radars de grande détection de type Freya pour le premier site, deux radars de précision de type Würzburg pour le second) que l’occupant dynamita dans son repli, au petit matin du 21 août 1944.
À la fin de 1965, il ne reste que 6 fabriques dont 4 se regroupent en 1966 pour former la Société Industrielle de Chapellerie (composée des usines Fléchet, France, Moretton et Beyron) qui déposera son bilan en 1976. Ensuite, seule l’entreprise Ecuyer-Thomas fonctionnera jusqu’en mai 1993. L’affaire est reprise en 1994 et continura jusqu’en 1997.
Depuis 2015, elle fait partie du canton de Feurs.
Toponymie
L’origine du mot « Chazelles » viendrait de « Casella » (mentionnée en 1224) qui veut dire « petite maison » ou « château ».
Suivant les époques le village est noté Chaselles (1224), Chasaleto (1225), Chasalet (1235), Chazalez (1263)…..pour devenir Chazelles à partir de 1525.
Lors de la Révolution, la ville s’appelait alors Chazelles-la-Victoire.
La commune est nommée Chazelles-sur-Lyon depuis 1925.
Fiche signalétique
- Coordonnées 45° 38′ 22″ nord, 4° 23′ 33″ est
- Altitude 414 m Max. 631 m
- Superficie 20.91 km²
- Gentilé Chazellois(es)
Hydrographie
Le Merlançon traverse la commune.
Démographie
1793 : 2400
1846 : 3086
1921 : 5425
1946 : 6108
1982 : 5021
2017 : 5357
2022 : 5507
A lire
AULAGNIER Claude, Notice sur la ville de Chazelles-sur-Lyon, Lorisse – Le Livre d’Histoire, 2006.
BOURNE Hippolyte, Histoire de la ville et de la commanderie de Chazelles-sur-Lyon, Réédition de l’œuvre originale de 1912, Lorisse – Le Livre d’Histoire, 2016.

Eglise Saint-Michel

Mairie de Chazelles-sur-Lyon
Patrimoine et lieux d’intérêt
- Eglise Saint Michel, construite au XIIIe siècle. Vitraux d’Alexandre MAUVERNAY, maitre verrier de Saint-Galmier, peinture de Jean Coquet.
- Atelier-Musée du Chapeau, ouvert en 1983, et transformée en 2013, le seul en France qui travaille le chapeau de feutre de poil. Labellisé Musée de France.
Personnages
- Jean-Matthieu de CHAZELLES (1657-1710) astronome, y est né. En 1695 Il est nommé académicien.
- Jacques Pernetti (1696-1777), chanoine, prêtre, historiographe de Lyon, né à Chazelles-sur-Lyon.
- Alexandre Séon (1855-1917), peintre symboliste, élève d’Henri Lehmann et de Pierre Puvis de Chavanne, y est né.
- Bénédicte BOUTEILLE alias Berthe RASIMI (1870-1954) : créatrice de costumes et directrice de théâtre.
- Alfred Vernay (1877-1950), homme politique, journaliste, né à Chazelles-sur-Lyon.
- Alain Rousset (1951-), homme politique, né à Chazelles-sur-Lyon.
- Gilles Viricel (1966-), cavalier, médaille d’argent par équipe aux Championnats d’Europe de concours complet d’équitation de 2005, né à Chazelles-sur-Lyon.
Liste des maires de Chazelles-sur-Lyon depuis la révolution
1799-1812 Pierre VENET 1874-1878 Antoine VERPILLEUX 1878-1883 Eugène PROVOT 1883-1884 François THOMAS 1884-1894 Eugène PROVOT 1894-1900 Jean-Matie FAYOLLE 1900-1908 Jules FERRIER 1908-1909 Isidore DUCASSE 1909-1919 Eugène PROVOT 1919-1941 Étienne PERONNET 1941-1944 Max FLECHET 1944-1947 Armand BAZIN 1947-1959 Max FLECHET 1959-1983 Armand BAZIN 1983-1989 Gérard SEUX 1989-1995 Jean-Paul AUBERGER 1995-2000 Jean BOUTHEON 2000-2008 Marguerite LACROIX 2008- Pierre VERICEL |
SOURCES
- Photo « Musée de Chazelles-sur-Lyon » : site « WIKIPEDIA » D.Villafruella
- Photo « Mairie de Chazelles-sur-Lyon » : J-P. Galichon
- Photo « Eglise Saint-Michel » : J-P. Galichon
- Blason : armorialdefrance.fr